Les traverses de chemin de fer naissent au cœur des scieries, mais leur destin dépasse la voie ferrée. Elles incarnent un savoir-faire industriel précis, où l’essence du bois, la maîtrise du béton précontraint et l’ingénierie des aciers se conjuguent. Chaque traverse soutient un rail, amortit des charges cycliques et stabilise une géométrie parfaite, même sous des convois lourds.
Au fil des décennies, la technique a évolué. Les scieries françaises ont affiné leurs procédés, tandis que les réseaux, de l’ancien Réseau Ferré de France à SNCF Réseau, ont rehaussé les exigences. Parallèlement, les usages se sont diversifiés. Les traverses inspirent l’aménagement paysager, mais des précautions s’imposent face aux traitements historiques.
Dans les ateliers de la scierie, chaque coupe raconte une rigueur. Cependant, en 2025, l’attention se porte autant sur l’empreinte carbone que sur la performance mécanique. Le choix d’un matériau engage un territoire, des filières forestières, mais aussi des chantiers urbains menés par des acteurs comme Eurovia ou Sotranasa.
En bref
- Essences et process : chêne, bois dur mixte ou pin du Sud, séchage, usinage et imprégnation selon normes ferroviaires.
- Matériaux : bois préservé majoritaire, béton précontraint très répandu en Europe, acier et composites en niches.
- Créosote : efficacité historique mais risques santé/environnement, usage résidentiel interdit en Europe depuis 2003.
- Usage paysager : préférer des traverses neuves non créosotées ou des alternatives certifiées pour les jardins.
- Filière : scieries spécialisées (ex. Scierie des Hautes Vosges, Scierie Laubadère, Lacroix Bois, Scierie Moulia) et entreprises travaux (Eurovia, Sotranasa).
Scierie traverses de chemin de fer : de l’arbre à la voie, étapes de fabrication et critères clés
La production d’une traverse commence dès la forêt. Les scieries sélectionnent des grumes droites, avec un fil régulier et peu de nœuds. Le chêne, le jarrah et le karri figurent parmi les bois durs réputés, mais l’approvisionnement durable devient plus complexe. Ainsi, des bois tendres comme le pin du Sud ou le douglas sont aussi mobilisés.
Des scieries françaises comme Scierie des Hautes Vosges, Bois & Sciages de la Montagne Noire, Scierie Laubadère, Lacroix Bois ou Scierie Moulia travaillent ces essences selon des gabarits stricts. Les approvisionnements sont ensuite calibrés pour répondre aux cahiers des charges de SNCF Réseau.
Du tronc à la traverse : sciage, séchage et contrôle
Le débit primaire transforme la grume en ébauches. Ensuite, le séchage réduit l’humidité pour limiter les fentes et stabiliser la pièce. Selon le bois, un séchage à l’air précède parfois un passage en séchoir, ce qui uniformise les taux d’humidité.
Les contrôles dimensionnels et la détection des défauts interviennent à chaque étape. Pour tenir une géométrie précise, les faces d’appui sont surfaçées, puis les perçages et entailles pour attaches sont réalisés avec des gabarits.
- Sciage de précision pour obtenir des sections stables.
- Séchage maîtrisé afin d’éviter les déformations.
- Usinage des perçages pour clips, tirefonds et attaches.
- Tri visuel pour exclure les défauts critiques.
Des acteurs comme Tartarin & Fils fournissent parfois des services de logistique bois ou des compléments d’usinage. Cette coordination assure la continuité entre forêt, scierie et ligne.
| Étape | Objectif | Paramètres clés | Contrôle | 
|---|---|---|---|
| Débit primaire | Sections brutes | Orientation du fil, densité | Tri visuel | 
| Séchage | Stabilité | Taux d’humidité cible | Mesure hygrométrique | 
| Usinage | Gabarits ferroviaires | Perçages, entailles | Gabarits de contrôle | 
| Imprégnation | Durabilité | Type de conservateur | Profondeur de pénétration | 
Traitements de préservation et finition prête à poser
Historiquement, la préservation repose sur la créosote, issue de la distillation de goudron de houille ou de bois. Elle protège contre termites, champignons et agents biologiques. Néanmoins, son usage impose des cadres stricts, surtout en contexte non ferroviaire.
Selon les marchés, des alternatives existent. Des procédés à base de cuivre ou de créocote, plus orientés grand public, visent des usages paysagers. Toutefois, ils ne remplacent pas toujours la performance recherchée pour la voie ferrée.
- Imprégnation sous vide-pression pour une pénétration profonde.
- Contrôles de masse pour valider la rétention du produit.
- Marquage de lot pour la traçabilité réseau.
- Stockage ventilé afin d’éviter les suintements.
Pour les lignes très chargées, des traverses béton peuvent être préférées. Cependant, les traverses bois restent prisées pour leur élasticité et leur comportement sur des plateformes anciennes. Ce compromis guide souvent le choix final.
Une vidéo technique permet d’observer le séchage, l’usinage et la mise en gabarit. Ce type de contenu éclaire la précision nécessaire pour assurer la stabilité d’un rail sous charge dynamique.
Matériaux des traverses : bois préservé, béton précontraint, acier et composites en 2025
Les réseaux choisissent le matériau selon trafic, climat et maintenance prévue. Aux États-Unis, l’Association of American Railroads indique qu’environ 95 % des nouvelles traverses restent en bois préservé. En Europe et en Asie, le béton précontraint domine sur les lignes principales.
Au Royaume-Uni, les traverses en acier équipent encore des lignes secondaires. Des traverses composites en plastique recyclé progressent lentement, mais elles demeurent minoritaires face au bois et au béton.
Forces et limites selon l’usage
Le bois propose une élasticité naturelle et une bonne adaptation au ballast. Le béton, plus lourd, garantit une tenue géométrique remarquable et un cycle de vie long. L’acier offre une excellente résistance, tout en étant sensible à la corrosion si la protection est insuffisante.
Quant aux composites, ils valorisent des déchets plastiques et résistent aux agents biologiques. Toutefois, leur comportement long terme sous cycles charge-température est encore étudié par les ingénieries.
- Bois : pose rapide, amortissement élevé, entretien accessible.
- Béton : stabilité géométrique, longévité, support des grandes vitesses.
- Acier : robustesse, gabarit fin, recyclabilité en fin de vie.
- Composite : recyclage matière, inertie biologique, homogénéité.
| Matériau | Atouts | Points de vigilance | Usages typiques | 
|---|---|---|---|
| Bois | Élasticité, facilité de pose | Traitements à encadrer | Lignes mixtes, ouvrages anciens | 
| Béton précontraint | Longévité, stabilité | Poids, bruit structurel | Lignes à grande vitesse | 
| Acier | Résistance, profil fin | Corrosion potentielle | Lignes secondaires UK | 
| Composite | Inertie biologique | Retour d’expérience en cours | Voies industrielles ciblées | 
Créosote, santé et cadre réglementaire
La créosote protège le bois des agressions biologiques et prolonge la durée de vie de 40 à 60 ans, voire plus dans certains cas historiques. Malgré son efficacité, elle est classée parmi les substances potentiellement cancérigènes pour l’humain.
En Europe, la vente au grand public de bois traité à la créosote est interdite depuis 2003. En conséquence, l’usage résidentiel est proscrit. Les agences sanitaires rappellent aussi les effets cutanés et respiratoires en cas d’exposition.
- Contact cutané : irritations, rougeurs, photosensibilité.
- Inhalation : toux, irritations, gêne respiratoire.
- Sol : persistance des composés, migration limitée sur bois très ancien.
- Légalité : pas d’usage domestique approuvé.
Pour les jardins, des traverses neuves non créosotées ou traitées avec des alternatives plus sûres sont recommandées. Ainsi, la sécurité des humains, des sols et des animaux est mieux garantie.
Normes, acteurs et pose sur le réseau : exigences de SNCF Réseau et organisation de la filière
La spécification ferroviaire française s’est consolidée de l’ère du Réseau Ferré de France à SNCF Réseau. Les tolérances dimensionnelles, la fréquence des traverses, l’interface rail-attachage et les performances sous charge guident la sélection. Chaque lot est tracé, contrôlé, puis réparti sur les bases travaux.
Les scieries spécialisées alimentent la filière. Des entreprises de travaux ferroviaires comme Eurovia et Sotranasa gèrent la pose et la maintenance sur le terrain. Toute la logistique est ajustée aux fenêtres de nuit et aux ralentissements planifiés.
Spécifications techniques et contrôle de la géométrie
La traverse reçoit un profil précis pour accueillir attaches et semelles. La rigidité verticale, l’isolement électrique, le respect de l’écartement nominal et l’adhérence avec le ballast sont vérifiés. La chaîne de mesure s’appuie sur des gabarits, des pieds à coulisse et des bancs test.
Sur les lignes à trafic dense, un plan de renouvellement et de bourrage assure la géométrie dans la durée. Les capteurs embarqués sur draisines fournissent des relevés réguliers, ainsi la maintenance reste prédictive.
- Écartement et traverse par mètre calés selon la classe de ligne.
- Attaches compatibles avec les profils de rail en place.
- Ballast calibré, épaisseur et propreté contrôlées.
- Bourrage et nivellement programmés.
| Élément | Exigence clé | Moyen de contrôle | Acteurs | 
|---|---|---|---|
| Traverse | Tolérances dimensionnelles | Gabarits, mesure | Scieries, laboratoire | 
| Attaches | Couple et tenue | Essais en traction | Fournisseurs homologués | 
| Ballast | Granulométrie | Analyses en carrière | Eurovia, Sotranasa | 
| Traçabilité | Marquage et lot | Audits | SNCF Réseau | 
Scieries, distributeurs et coordination terrain
Un projet implique souvent plusieurs maillons. Les scieries comme Lacroix Bois, Scierie Laubadère, Scierie des Hautes Vosges et Bois & Sciages de la Montagne Noire assurent la capacité. D’autres sociétés, dont Tartarin & Fils, complètent la chaîne logistique.
Les contrats cadres organisent volumes, délais et contrôles qualité. Pour des nœuds ferroviaires sensibles, l’équipe travaux ajuste le phasage afin de garantir la sécurité et la disponibilité du service.
- Lotissement par tronçon pour fiabiliser la qualité.
- Fenêtres travaux adaptées au trafic réel.
- Rapports de contrôle consolidés.
- Suivi de performance après mise en voie.
Cette organisation évite les aléas et sécurise le résultat sur la durée. La voie respire mieux quand chaque pièce a trouvé sa juste place.
Usages hors voie des traverses : aménagement paysager, précautions et alternatives durables
Le charme d’une traverse patinée séduit les projets paysagers. Bordures, murets, escaliers ou terrasses gagnent une présence forte avec ce matériau. Pourtant, le traitement historique au conservateur goudronné impose prudence et règles strictes.
En Europe, l’usage domestique de bois imprégné à la créosote est interdit. Pour des parterres comestibles, des aires de jeux ou des espaces publics, mieux vaut s’orienter vers des produits neufs non créosotés, certifiés pour l’usage paysager.
Projets types et recommandations de pose
Les traverses neuves paysagères, souvent en chêne brut ou en bois traité avec des solutions alternatives, apportent une esthétique robuste. Elles s’installent sur un lit drainant, avec ancrages et géotextile lorsque nécessaire.
Les charges et la sécurité guident l’assemblage. Des pièces métalliques galvanisées viennent compléter l’ensemble afin d’augmenter la tenue au cisaillement et limiter le flambement.
- Murets de soutènement avec pieux d’ancrage et drain arrière.
- Escaliers sur longrines et contremarches fixées.
- Allées avec bordures posées sur grave compactée.
- Mobilier extérieur avec huile de finition adaptée UV.
| Usage | Risque associé | Alternative sûre | Conseil pratique | 
|---|---|---|---|
| Jardin potager | Migration chimique | Traverse neuve non créosotée | Interposer une membrane | 
| Aire de jeux | Contact cutané | Bois certifié classe usage | Angles adoucis et poncés | 
| Muret décoratif | Stabilité | Ancrage + drain | Éviter poussée hydrostatique | 
| Allée carrossable | Roulage répété | Traverse béton paysagère | Fondation renforcée | 
Créosote : pourquoi éviter la réutilisation domestique
Les anciennes traverses imprégnées contiennent des centaines de substances. Plusieurs sont toxiques et persistantes dans le sol. Les agences de santé ont documenté des risques cutanés et respiratoires, ainsi que des effets cancérigènes.
Par conséquent, il est illégal d’installer ces traverses en contexte résidentiel. Pour des projets publics, seules des solutions conformes au cadre réglementaire sont envisageables, avec attestations.
- Identifier la présence d’un film noir, odeur goudronnée.
- Éviter toute coupe à la tronçonneuse sans captation.
- Privilégier des produits certifiés paysagers.
- Tracer l’origine pour garantir la conformité.
Des fournisseurs français, dont Lacroix Bois ou Scierie Laubadère, proposent des traverses neuves paysagères. La provenance claire rassure et simplifie la maintenance future.
Visionner des réalisations pas à pas inspire les chantiers. Les bons gestes de pose et d’ancrage évitent la plupart des désordres dans le temps.
Durabilité, entretien et fin de vie : maintenir la performance et penser l’empreinte
Une traverse supporte des millions de cycles. Le vieillissement dépend du matériau, de l’environnement, et de la maintenance. Sur bois, l’humidité et les microfissures influencent l’endurance. Sur béton, gel-dégel et sels peuvent fatiguer l’armature si la couverture n’est pas suffisante.
La durabilité se lit donc dans la matière, mais aussi dans l’écosystème de maintenance. Bourrages, renouvellement de ballast, contrôle des attaches et drainage sont déterminants.
Durées de vie et facteurs d’allongement
Des durées de vie de 40 à 60 ans sont souvent observées pour le bois correctement préservé. Le béton précontraint peut dépasser ce seuil sur des lignes bien entretenues. L’acier affiche une belle longévité, sous réserve d’une protection anticorrosion maintenue.
Les composites tiennent bien contre les attaques biologiques. Cependant, leur comportement sur très long terme dépend des formulaires de résines et des renforts utilisés. Des retours d’expérience s’accumulent.
- Drainage amélioré pour limiter la pourriture et le gel.
- Nettoyage du ballast pour conserver la souplesse.
- Réglage du serrage des attaches selon plan de visite.
- Protection UV et hydrofuge sur bois paysager.
| Matériau | Durée de vie typique | Entretien clé | Fin de vie | 
|---|---|---|---|
| Bois | 40-60 ans | Inspection, drainage | Valorisation énergétique encadrée | 
| Béton | 50+ ans | Bourrage, nivellement | Concassage, recyclage granulat | 
| Acier | 40-60 ans | Anticorrosion | Recyclage métallurgique | 
| Composite | 30-50 ans | Inspection visuelle | Recyclage filière dédiée | 
Entretien simple côté jardin et petites réparations
Pour des traverses paysagères non créosotées, l’entretien reste léger. Un nettoyage semestriel avec brosse et eau suffit. Une huile de protection biologique peut rehausser la teinte et protéger des UV.
Les éclats se poncent et les trous se rebouchent avec des mastics adaptés. Dans tous les cas, éviter les produits contenant des solvants agressifs autour des plantations.
- Inspection après hiver et été.
- Hydrofuge si l’eau stagne.
- Réalignement si tassement localisé.
- Éloigner bois et terre par un joint drainant.
Fin de vie et filières de réemploi
Le réemploi doit respecter les réglementations. Les traverses créosotées suivent des filières spécifiques, avec interdiction d’usage domestique. Le béton rejoint des filières de concassage pour produire des granulats de substitution.
Les scieries et négoces, tels que Scierie Moulia ou Lacroix Bois, proposent des reprises et réutilisations lorsqu’un cadre légal l’autorise. Les travaux publics, avec Eurovia notamment, valorisent les matériaux sur d’autres ouvrages.
- Traçabilité des lots retirés.
- Analyse des risques et des résidus.
- Choix de la filière conforme.
- Documentation de l’opération pour audit.
Une traverse qui termine son service sur voie peut nourrir une économie circulaire, à condition d’un cadre ferme et transparent.
Chaîne d’approvisionnement et études de cas : comment les scieries et les travaux orchestrent la performance
Les projets réussis s’appuient sur une collaboration étroite. Les scieries livrent des lots homogènes à cadence ferme. Les entreprises de travaux planifient la pose au plus près des contraintes d’exploitation. Ce binôme limite les retards et sécurise la qualité.
Sur un renouvellement régional, un groupement piloté par Eurovia peut coordonner le plan rail-ballast. Des partenaires comme Sotranasa prennent en charge certaines bases travaux, tandis que Tartarin & Fils gère des flux bois spécifiques.
Étude de cas paysagère et rôle des fournisseurs
Dans un parc urbain, un muret en traverses paysagères neuves encadre une prairie fleurie. Le choix s’est porté sur du chêne non créosoté, issu d’un lot certifié. Les ancrages ont été renforcés pour tenir les poussées de sol.
La scierie a livré des sections régulières et bien séchées. L’équipe paysagère a posé un drain pour soulager la pression hydrostatique et assurer la longévité de l’ouvrage.
- Approvisionnement via Bois & Sciages de la Montagne Noire.
- Finitions huile naturelle résistante UV.
- Contrôles de planéité post-compactage.
- Suivi à six mois pour ajustements.
| Acteur | Rôle | Apport | Exemple | 
|---|---|---|---|
| SNCF Réseau | Spécifications, réception | Normes et traçabilité | Homologation de lots | 
| Scierie des Hautes Vosges | Fabrication | Débit, séchage, usinage | Traverses chêne | 
| Lacroix Bois | Négoce et logistique | Disponibilité rapide | Lots paysagers | 
| Eurovia / Sotranasa | Pose et maintenance | Fenêtres travaux | Renouvellement voie | 
Pourquoi la précision scierie change tout sur la voie
La planéité des faces et la justesse des perçages influencent directement l’assemblage. Une traverse bien usinée accepte l’attache sans contrainte parasite. Le rail se positionne alors selon le gabarit prévu, ce qui limite la dérive géométrique.
À l’inverse, une pièce rétive perturbe la pose et rallonge le temps de chantier. Les équipes travaux plébiscitent donc des lots scierie irréprochables, avec un marquage clair et un bois sain.
- Gabarits d’usinage stables et régulièrement vérifiés.
- Perçages nets sans arrachements.
- Faces d’appui planes pour semelles.
- Étiquetage lisible pour la traçabilité.
Cette précision se ressent sur le confort de roulement et la tenue à long terme. La traverse n’est pas un simple bloc : c’est un organe de sécurité.
On en dit quoi ?
Face aux exigences de la voie moderne, la traverse reste un concentré de technique et d’attention. Le bois conserve une place centrale, tandis que le béton et les aciers répondent à des contextes précis. Pour les jardins, des alternatives non créosotées s’imposent, par sécurité et par respect des sols.
La filière française, du vestige de Réseau Ferré de France à SNCF Réseau, s’est structurée avec des scieries engagées et des travaux rigoureux. Bien choisie, bien posée et bien entretenue, une traverse dure et rassure.
Peut-on utiliser d’anciennes traverses créosotées dans un jardin ?
Non. En Europe, l’usage résidentiel de bois traité à la créosote est interdit depuis 2003. Il faut privilégier des traverses neuves non créosotées ou des alternatives certifiées pour l’aménagement paysager.
Quelles essences de bois sont courantes pour les traverses ?
Le chêne et des bois durs mixtes sont fréquents. Des bois tendres comme le pin du Sud, le pin rouge ou le douglas sont aussi utilisés selon la disponibilité et la norme visée.
Le béton précontraint remplace-t-il le bois partout ?
Non. Il domine sur les grandes lignes européennes, mais le bois reste majoritaire dans d’autres régions et pour des contextes nécessitant élasticité et facilité de pose.
Comment reconnaître une traverse traitée à la créosote ?
Une odeur goudronnée, un aspect noir luisant ou des suintements indiquent ce traitement. Il faut éviter la manipulation sans protections et ne pas l’utiliser dans un espace domestique.
Qui sont les acteurs clés en France ?
SNCF Réseau pour les normes et la réception, des scieries comme Scierie des Hautes Vosges, Scierie Laubadère, Lacroix Bois, Scierie Moulia et Bois & Sciages de la Montagne Noire pour la fabrication et le négoce, et des entreprises travaux comme Eurovia ou Sotranasa pour la pose.




